SEB KINBAKU
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Chaque mois d’octobre, le monde se teinte de rose pour rappeler l’importance de la prévention du cancer du sein et du soutien aux femmes touchées.
Sur shibari-artiste.com, Octobre Rose prend la forme d’un hommage : un dialogue entre la corde, le corps et le courage.
Ici, le Shibari devient une métaphore de solidarité, de beauté et de résilience.
Seb Kinbaku, expert reconnu en bondage japonais depuis plus de 10 ans, propose une solution pour tous ceux qui cherchent à acheter des cordes de Shibari en France et en Europe.
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Dans les replis mystérieux de l’histoire japonaise, là où se mêlent les ombres et les secrets, s’éveille l’art séduisant du Shibari, ou bondage japonais. Dans ses origines, il trouve ses racines dans les pratiques médiévales de ligotage, un art qui transcende à la fois la soumission et l’esthétique.
Au cœur des époques de conflits et de paix, le Shibari était à la fois une arme et un instrument de contrôle.
Pendant l’ère Sengoku, alors que le Japon était plongé dans une tourmente sanglante, le ligotage devenait une pratique sombre, parfois utilisée pour infliger des tortures terribles. Dans ces temps tumultueux, la corde était autant un symbole de pouvoir qu’un moyen de soumettre.
Puis vint l’ère Edo, où la société japonaise retrouva un semblant de paix. Mais même dans cette période de stabilité apparente, le Shibari n’était pas étranger à l’obscurité. Les techniques de ligotage évoluaient, devenant plus ritualisées, plus sophistiquées. Chaque village avait sa méthode, chaque criminel son châtiment.
Cependant, au-delà de la brutalité, il y avait aussi une autre facette du Shibari, une facette moins connue mais tout aussi captivante : celle de l’érotisme. Dans les écrits des familles nobles, on trouve des traces discrètes de l’utilisation de la corde à des fins plus intimes. C’était un art réservé aux initiés, une danse secrète entre la douleur et le plaisir.
Au tournant du 20ème siècle, alors que le Japon entrait dans l’ère moderne, le Shibari émergea de l’ombre pour s’aventurer dans la lumière. Sous l’influence de pionniers tels que Ito Seiu, le Shibari devint un art à part entière, célébré dans les revues spécialisées et les cercles underground. C’était une révélation sensuelle, une exploration de la beauté et de la soumission.
Ainsi, le Shibari moderne naquit, mêlant les traditions anciennes à une esthétique nouvelle. C’était un art de l’intimité, de la connexion, où les cordes devenaient des liens entre les amants, des symboles de confiance et de désir. Et dans ce mélange de douleur et de plaisir, le Shibari révélait une vérité intemporelle : que dans la contrainte, il y avait la liberté, et dans la soumission, il y avait le pouvoir.
Oui, le Shibari peut être pratiqué en toute sécurité lorsqu’il est réalisé correctement et avec une bonne compréhension des techniques et des principes de sécurité. Il est important de suivre des cours, de lire des guides ou de travailler avec un partenaire de confiance pour apprendre les bonnes pratiques et éviter les blessures.
Pour commencer à pratiquer le Shibari, il est recommandé de suivre des cours avec un instructeur expérimenté ou de consulter un guide fiable pour apprendre les bases. Apprendre les nœuds de base, les principes de sécurité et la communication avec votre partenaire sont des éléments essentiels pour démarrer dans le Shibari.
Pour la pratique du Shibari, 3 cordes spéciales shibari en chanvre ou jute jute sont nécessaires. En plus des cordes, les ciseaux de sécurité sont important . Il est également important d’avoir un espace de pratique sûr et confortable.
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